Le lotissement


Le lotissement

Version réalisée en impression 3D : polyamide blanc, environ 20 x 25 x 15 cm pour chaque maquette, projet en cours depuis 2010 Version réalisée en bois : médium, acrylique environ 250 x 200 x 150 cm pour chaque construction, projet en cours depuis 2008

Le lotissement propose une modélisation d’espaces en creux que furent laboratoire, bureau, atelier de personages aussi illustres que Gustav Mahler, Ludwig Wittgenstein, Alexander Graham Bell ou Virginia Woolf. Si la cohabitation de plusieurs architectures engendre ce qu’il convient de dénommer l’aménagement du territoire, la dimension des « cabanes » de Julien Prévieux entretient une ambiguïté entre mobilier et immobilier, entre sphère privée et façade publique, entre l’intériorité du retrait et l’extériorité de l’extrait. Il ne s’agit pas tant d’architectures remarquables, d’habitations principales mais plutôt de lieux annexes, là où habiter n’est pas la préoccupation, là où il est possible d’échapper à la cohabitation. Ce sont les lieux du retrait où la pensée se met en acte, desquels est livrée l’enveloppe, l’image d’une pensée mise en musique, en texte ou en objet. Le lotissement serait l’interface entre le retrait et l’extrait. Rassembler ces architectures serait penser un aménagement du territoire de la pensée, autrement dit penser une politique publique de l’engagement personnel.